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                 La tour du Connétable n’a pas toujours été utilisée pour des expositions.

 
   
 

En décembre 1791, une lettre émanant des officiers municipaux de la ville de Vannes expose les difficultés rencontrées pour l’hébergement des « filles sans aveu et de mauvaise vie ».

 

Les officiers municipaux déplorent que, depuis le décret qui stipule que chaque département doit avoir sa maison de correction, ils ne peuvent plus transférer les « délinquantes » à la maison de force de Rennes.

 

Ils se proposent en conséquence de « prendre une chambre assez spacieuse dans la tour du Connétable. Mais, pour rendre cet appartement plus salubre, il serait nécessaire d’y faire quelques réparations et d’y établir des espèces de lits de camp pour y recevoir la paille où coucheraient ces malheureuses filles ».

 

Le directoire est d’avis que « l’appartement » indiqué par la municipalité soit réparé et mis en état de loger les filles de mauvaise vie et, qu’à cet effet, un ingénieur du Département établisse un devis estimatif des réparations à faire.

 

Les voeux du directoire se concrétisent le 27 décembre suivant par le rapport du sieur Laumallier qui estime les réparations pour un montant de 462 livres 12 sols.

 

Le directoire est d’avis que la municipalité soit autorisée à faire procéder à l’adjudication des travaux mentionnés par le devis.

 

                                                             Pierre Cresté. P.V. 377

 

 

 Sources : Registre des arrêtés du directoire ; pages 170 et 182, liasse 1420. Archives départementales du Morbihan.

 
   

 
 Tour Connétable 
  
  

 

 

 

Mis à jour ( Mercredi, 28 Octobre 2009 22:09 )